Je ne sais pas si Victor hugo y est pour quelque chose, mais il se trouve que aujourd'hui dimanche 29 janvier 2006, en Méditerranée, (et lola ne me contredira pas !) le vent marin souffle fort. Donc le niveau de la mer monte. C'est particulièrement sensible dans les région où il y a des lacs marins : en Camargue, et tout le long du lottoral jusqu'àu Barcarès. Donc, je pousse une gueulante : pourquoi diable les entreprises du batîment et les artisans qui bossent l'hiver sur des chantiers en bord de mer laissent-ils trainer les emballages, les boîtes en polystirène, les sacs en plastique et autres déchets de construction dans des régions où soufflent Mistral et Tramontane. A quoi sert que les supermarchés des Pyrénées Orientales suppriment les sacs plastique aux caisses si les gens qui sont chargés de construire ou entretenir les résidences de vacances du littoral ne prennent même pas la peine de ramasser leurs détritus ?
Ce soir, et pour plusieurs jours encore, jusqu'à ce que nous et quelques voisins les ramassions, des morceaux de polystirène expansé, de lattes de bois, des bâches plastique et des tuyaux en PVC vont flotter sur les berges des étangs marins du Languedoc-Roussillon et d'ailleurs. Sans compter tous les morceaux qui se seront envolés et qui vont rester accrochés dans les arbres à plusieurs centaines de mètres des chantiers. Et évidemment sans compter sur ces emballages que nous finirons par trouver au fond des entrailles des oiseux morts, comme ces Goelands que j'ai observé en Novembre à Port La nouvelle qui tentaient de décoller avec un sac plastique passé autour de la tête qu'ils avaient sans doute confondu avec un calamar.
Si vous faites faire des travaux dans votre résidence d'été, s'il vous plait, exigez des artisans et entreprises qu'ils nettoient le terrain au fur et à mesure de l'avancement des travaux !